Solutions pour promouvoir l’adaptabilité et la résilience des socio-hydrosystèmes

Présentation

Le défi 4 vise à mieux identifier les conditions de l’adaptabilité et de la résilience des socio-hydrosystèmes, proposer des solutions pour accroître ces dernières, et caractériser les freins et leviers permettant de mettre en œuvre ces solutions.

1. Mieux identifier les conditions de l’adaptabilité et de la résilience des socio-hydrosystèmes

L’un des objectifs est ici de faire une mise à l’échelle pour mieux conceptualiser et prédire les trajectoires de biodiversité, l’évolution des fonctions écologiques et les services écosystémiques associés. 

Les travaux sur l'adaptabilité des organismes vivants, les rôles fonctionnels des communautés, le fonctionnement des méta-écosystèmes devront permettre d’alimenter les modèles prospectifs d’évolution des ressources aquatiques et d’identifier les paramètres essentiels de leur résilience. 

Les réussites, partagées avec les acteurs de l’eau au niveau national et multipartites, aideront à développer des pratiques de gestion renouvelées et adaptées à différents contextes.

2. Proposer des solutions pour accroître l’adaptabilité et la résilience des socio-hydrosystèmes 

Les ambitions sont : 

(i) de mobiliser des solutions techniques (ex : nouvelles technologies), écosystémiques (ex : Solutions Fondées sur la Nature), socio-économiques (ex. incitations à une utilisation plus raisonnée) voire législatives (ex. accès prioritaire) pour augmenter l'adaptabilité et la résilience des systèmes ; 

(ii) de mieux définir les échelles temporelles et spatiales auxquelles ces solutions seront efficaces et leur niveau de transférabilité d'un territoire à l'autre ; 

(iii) de tester des scénarios prospectifs de quantité et de qualité des ressources pour évaluer les effets à long terme des solutions proposées ; 

(iv) d’intégrer un cadre décisionnel multicritères pour assurer une efficacité globale des solutions et être en capacité de les évaluer.

3. Caractériser les barrières potentielles et les leviers permettant de mettre en œuvre les solutions pour une utilisation parcimonieuse et intégrée de l'eau dans un contexte de compromis 

Il s’agit là : 

(i) de replacer l’eau au centre des questions de transition vers une économie plus circulaire, avec une attention particulière portée à la réutilisation ; 

(ii) de promouvoir les processus participatifs nécessaires pour un partage de l'eau réussi ; 

(iii) mobiliser les nouvelles pratiques et nouvelles technologies pour proposer des plans de gestion durable intégrant tous les compartiments (eaux atmosphériques, eaux de surface, y compris les estuaires et les aquifères) et tenant compte des limites et compromis entre les usages.