Le CNRS, le BRGM et INRAE co-portent OneWater (Comité exécutif des institutions pilotes – COMEX) et s’appuient sur des partenaires aux compétences complémentaires et reconnues (comité institutionnel).
Gouvernance

Gouvernance

© OneWater

Le collège des trois co-directeurs (Comité directeur – CODIR), assisté par un Secrétariat opérationnel (SECOP), s’appuie aussi sur un Comité de programme (CODEFIS) organisé autour des six défis scientifiques, un Comité scientifique international (CSI) et un Think Tank composé de représentants des parties prenantes pour répondre à ces enjeux majeurs et généraliser la notion d’eau comme bien commun. 

Ces instances exercent leur mandat dans le plus grand souci de transparence et d'équité. Les décisions sont régies par un traitement égal de tous les partenaires et en tenant compte de toutes les considérations éthiques pertinentes.

C’est sous la co-direction d'Agathe Euzen pour le CNRS, Dominique Darmendrail de septembre 2021 à février 2024 pour le BRGM, puis Alain Dupuy à partir de février 2024 pour le BRGM, et Thibault Datry pour INRAE que ce programme est mis en œuvre.

Co-directeurs

Photo Agathe Euzen
Agathe Euzen
Co-directrice OneWater - CNRS
Photo d'Alain Dupuy
Alain Dupuy
Co-directeur OneWater - BRGM - Remplaçant de Dominique Darmendrail
Photo Thibault Datry
Thibault Datry
Co-directeur OneWater - INRAE

Agathe Euzen

Agathe Euzen est directrice adjointe de l’Institut Ecologie et Environnement (INEE) du CNRS et responsable de la Cellule Eau du CNRS, qu’elle a créé en 2021.  

Elle est directrice de recherche CNRS en anthropologie et sciences de l’environnement, titulaire d’un doctorant en gestion, économie et sciences sociales.  

Agathe Euzen est actuellement rattachée au Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés (UMR 8134 CNRS) où elle mène des recherches sur les perceptions et représentations de l’environnement, de l’eau dans l’environnement et de leur lien avec les pratiques dans la vie quotidienne.  

Reconnue pour ses compétences dans le domaine de l’eau, et plus généralement de l’environnement et du développement durable dans un contexte de changement global, elle est nommée dans différents conseils scientifiques dans des instances nationales (Comité de Bassin de Seine-Normandie et Adour Garonne, ONEMA, MNHN…), européennes (JPI Water) et Conseils d’administration (PFE, IDDRI). 

Alain Dupuy 

Depuis janvier 2024, Alain Dupuy dirige le programme Eaux souterraines et changement global au BRGM et est en charge du développement de la stratégie scientifique et de sa coordination.

Professeur d’hydrogéologie, titulaire d'un doctorat en « Hydrogéologie quantitative » et d’une Habilitation à Diriger les Recherches sur les « Transferts de masse, pression et énergie dans les aquifères », il a dirigé l’École Nationale Supérieure en Environnement, Géoressources et Ingénierie du Développement Durable (ENSEGID) de l’Institut National Polytechnique de Bordeaux de 2013 à 2023. 

Membre historique du Comité Scientifique AcclimaTerra en Nouvelle-Aquitaine, Alain Dupuy s’implique sur les impacts du changement climatique sur la disponibilité des ressources en eaux souterraines. De 2021 à 2023, il a créé et coordonné le Réseau Régional de Recherche NAÏADES sur l’Eau de Nouvelle-Aquitaine.

Thibault Datry

Thibault Datry est directeur de recherche à INRAE sur les questions d’écohydrologie. Ses recherches portent sur l'écologie et la gestion des rivières, plus particulièrement des rivières intermittentes et éphémères.  

Si sa zone d’étude principale porte sur les écosystèmes lotiques en France, il mène également des recherches aux USA, en Nouvelle-Zélande et en Bolivie, où il entretient des collaborations actives. Il développe et prend notamment part à des programmes de recherche d'envergure internationale. 

Il fait partie du comité de rédaction de quatre revues internationales, a organisé deux numéros spéciaux, un ouvrage de synthèse et plus de vingt sessions spéciales sur l'écologie des rivières intermittentes lors de conférences internationales. 

Thibault Datry codirige actuellement le réseau 1000 Intermittent Rivers et coordonne le projet européen DRYvER Horizon 2020 sur les effets du changement climatique sur les réseaux fluviaux soumis à l'assèchement. 

Comité Scientifique International

Portrait de Bernard Barraqué
Bernard Barraqué
Enjeux socio-économiques des usages de l'eau en milieux urbains (France)
Portrait de Stuart Bunn
Stuart Bunn
Ecologie des rivières et zones humides (Australie)
Portrait de Simon Cox
Simon Cox
Géophysique & Partage des données (Australie)
Portrait de Despo Fatta-Kassinos
Despo Fatta-Kassinos
Génie chimique & gestion de l'environnement (Chypre)
Portrait de Nancy Grimm
Nancy Grimm
Solutions Fondées sur la Nature & Métabolisme de l'eau (Etats-Unis)
Portrait d'Hege Hisdal
Hege Hisdal
Extrêmes hydrologiques & modèles hydrométéorologiques (Norvège)

Portrait d'Helen Jarvie
Helen Jarvie
Biogéochimie fluviale (Canada)
Portrait d'Alan MacDonald
Alan MacDonald
Sécurité hydrique & Résilience des eaux souterraines (Ecosse)
Portrait de Robert Naiman
Robert Naiman
Dynamique des écosystèmes fluviaux (Etats-Unis)
Portrait de Margaret Palmer
Margaret Palmer
Science des bassins versants & Ecologie de la restauration (Etats-Unis)
Portrait d'Espen Volden
Espen Volden
Télédétection (Italie)

Bernard Barraqué est un ingénieur civil des mines et urbaniste diplômé d’Harvard. Directeur de recherche émérite au CIRED-CNRS, il est spécialiste des questions socio-économiques liées aux usages de l’eau, en particulier dans les milieux urbains. En 2015, lors de la préparation de la COP21 à Paris, il a supervisé la relecture des rapports de la Banque Mondiale sur les impacts du changement climatique sur les ressources en eau. 

Stuart Bunn est Professeur à l’Université de Griffith (Australie), où il a fondé et dirigé jusqu’en 2022 l’Institut australien des rivières. Ses recherches portent principalement sur l’écologie des rivières et des zones humides, et plus particulièrement sur la science de la gestion des cours d’eau. Il a collaboré à des nombreuses reprises avec des agences gouvernementales australiennes et internationales sur des questions de gestion des ressources en eau. 

Simon Cox est chercheur émérite, diplômé d’un doctorat en géophysique de l’Université de Columbia (Etats-Unis). Après avoir travaillé pendant plusieurs années sur la mécanique expérimentale des roches et les sciences de la terre, qu’il a enseignées à l’Université de Monash (Australie), il s’est spécialisé dans la diffusion en ligne des données de la recherche géoscientifique. Plus récemment, il a travaillé sur l’alignement des métadonnées des sciences naturelles et sociales et sur la représentation numérique des unités de mesure. 

Despo Fatta-Kassinos est Professeur au département d’ingénierie civile et environnementale à l’Université de Chypre. Issue d’une formation en génie chimique, en gestion de l’environnement et éducation environnementale, elle a publié plus de 180 articles dans des revues spécialisées et a reçu en 2012 le prix national de la recherche, décerné par la Fondation pour la recherche et l’innovation de Chypre. Entre 2015 et 2019, elle a présidé le conseil scientifique et technique de la JPI (Joint Programming Initiative) « Water Challenges for a Changing World ».  

Nancy Grimm est écologue, spécialiste des solutions technologiques, de gouvernance et solutions fondées sur la nature (SfN) pour renforcer la résilience des écosystèmes. Elle a été présidente de la Société Américaine d’Ecologie, a fondé le Central Arizona-Phoenix Long-Term Ecological Research de l’Arizona State University et codirige aujourd’hui les réseaux NATURA et ESSA. A l’échelle des rivières, Nancy Grimm étudie l’influence de la variabilité hydrologique et climatique sur les processus écosystémiques, en particulier le métabolisme de l’eau et la dynamique des nutriments. 

Hege Hisdal est directrice du département d’hydrologie au sein de la Direction norvégienne des ressources en eau et de l’énergie. Ses recherches portent principalement sur les extrêmes hydrologiques et leur variabilité temporelle et spatiale. Elle s’est particulièrement intéressée à l’application de modèles hydrométéorologiques et statistiques pour renforcer les services hydro-climatiques de prévision des inondations et d’adaptation au changement climatique. Elle s’investit dans de nombreux projets transdisciplinaires, étudiant notamment le lien entre phénomènes climatiques extrêmes, maladies d’origine hydrique et renforcement des capacités d’adaptation à l’échelle locale. 

Helen Jarvie est Professeur à l’Institut de l’Eau de l’Université de Waterloo (Canada), spécialisée en biogéochimie fluviale. Ses recherches portent en particulier sur le rôle des nutriments dans l’eutrophisation, de l’échelle du bassin versant à l’échelle globale. Avant de s’installer au Canada, elle a travaillé pendant 25 ans pour le Centre britannique d’écologie et hydrologie (UK-CEH). Les recherches d’Helen contribuent à éclairer les décideurs politiques pour une utilisation durable des ressources en eau et en nutriments, en portant une attention particulière à la qualité de l’eau. 

Alan McDonald est directeur du département Eaux Souterraines du British Geological Survey et Professeur à l’Université de Dundee (Ecosse). Ses principaux domaines de recherche sont la sécurité hydrique, la résilience des eaux souterraines aux changements environnementaux et l’écoulement souterrain dans les bassins versants. Il a conseillé plusieurs ministères, au Royaume-Uni et à l’étranger, et a notamment dirigé deux grandes études pour le gouvernement britannique sur la résilience des eaux souterraines face au changement climatique en Afrique et Asie du Sud. 

Robert Naiman est Professeur émérite à l’Université de Washington (Etats-Unis), spécialiste de la structure et de la dynamique des écosystèmes fluviaux. Il a présidé plusieurs comités nationaux et internationaux sur les questions liées à l’eau et a été titulaire de la Chaire UNESCO de gestion durable des rivières. En reconnaissance de ses recherches et de ses collaborations, il a reçu le titre de Docteur Honoris Causa par l’Université Paul Sabatier (Toulouse, France) et le prix d’Eminent scientifique par la Société américaine d’écologie.  

Margaret Palmer est Directrice du National Socio-Environmental Synthesis Center (SESYNC) et Professeur à l’Université du Maryland (Etats-Unis), où elle supervise les recherches en science des bassins versants et de l’écologie de la restauration. Son travail, à l’interface de la science et de la politique de l’eau, l’a amenée à conseiller et structurer des équipes de recherche axées sur le développement de solutions intégrant des aspects sociaux, juridiques, politiques et scientifiques. 

Espen Volden travaille en tant que coordinateur scientifique au sein du département « Observation de la Terre, Sciences, Applications et Climat » de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), qu’il a rejoint en 2000. Il a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la télédétection et a notamment été chef de programme à la Commission Européenne en charge de la préparation du programme européen Copernicus. Ses recherches actuelles portent sur les applications scientifiques de la télédétection à l’agriculture et au cycle de l’eau.